Lorsque le COVID-19 a commencé à se propager au début de l’année 2020, atteignant un stade pandémique, il est rapidement apparu que les prisons étaient particulièrement sensibles à la propagation de ce virus. En réaction, les systèmes de justice pénale du monde entier ont commencé à chercher des alternatives à l’incarcération. La surveillance électronique via le système de positionnement global (GPS) ou la surveillance par radiofréquence (RF) a constitué une solution accessible et respectée. Cette technologie a permis aux détenus remplissant les conditions requises d’être libérés dans la sécurité relative de leur domicile, tout en continuant à être surveillés. Parallèlement, des tribunaux du monde entier ont commencé à expérimenter l’utilisation de la surveillance électronique dans un but totalement différent : l’application d’ordonnances de quarantaine.